Le protocole XDAO, développé sur la blockchain de The Open Network (TON), a permis à plus de 367 000 organisations autonomes décentralisées (DAO) d’obtenir une reconnaissance légale.
Cette initiative vise à simplifier la création de DAO, en leur garantissant un statut légal automatisé.
Summary
TON et XDAO : un protocole pour la création et la reconnaissance légale des DAO
XDAO a annoncé avoir simplifié le processus pour la reconnaissance légale des DAO, établissant un cadre standardisé pour les soi-disant « sub-entités ».
Ces sous-entités peuvent exister soit de manière autonome, soit en relation avec d’autres réalités qui en reconnaissent l’existence à travers certains articles établis par la Constitution de XDAO Labs.
En outre, le protocole a indiqué que Singapour, siège légal de XDAO Labs, servira de juridiction principale pour résoudre d’éventuels litiges légaux.
Cet aspect souligne l’importance d’un environnement réglementaire clair pour le bon fonctionnement des DAO sous l’égide du protocole XDAO.
Une innovation clé introduite par XDAO concerne la possibilité de signer des documents juridiquement contraignants en utilisant des portefeuilles Web3. Les DAO pourront enregistrer et stocker les transactions via bot sur Telegram.
Cependant, XDAO avertit que, bien que cette méthode soit reconnue dans de nombreuses juridictions, elle présente certaines limitations.
Il n’est pas adapté, par exemple, pour des transactions liées au secteur immobilier, aux titres financiers ou à d’autres domaines où une procédure contractuelle spécifique est requise.
Un porte-parole de XDAO a précisé que l’enregistrement précis des détails dans les transactions effectuées via des bots est fondamental pour faciliter la résolution de toute controverse.
Questo approccio può anche essere utilizzato per svolgere verifiche di base sui partecipanti alle DAO, implementando funzionalità di Know Your Customer (KYC).
Conformité basée sur smart contract et arbitrage
XDAO a également développé un modèle pour la conformité basée sur smart contract, particulièrement utile dans des scénarios d’arbitrage.
Les parties impliquées peuvent conclure des accords d’arbitrage valides via des messages ou des signatures électroniques, en utilisant des outils comme Docusign et Ethsign.
Pour que ces contrats soient valides, il est essentiel que l’identité des sujets soit bien définie et que l’intention de résoudre d’éventuels litiges soit clairement exprimée.
L’arbitrage, en effet, est reconnu au niveau international comme méthode de résolution des litiges et est régi par importantes conventions mondiales.
Un autre aspect intéressant concerne la possibilité d’intégrer un arbitre directement dans la DAO. En cas de désaccord entre les parties, l’arbitre aura le droit d’exprimer un vote clé et pourra approuver une transaction via sa propre signature numérique.
Ce mécanisme permet de débloquer des situations complexes sans compromettre la structure décentralisée de la DAO.
L’expansion de XDAO représente une étape significative vers la reconnaissance légale des organisations autonomes décentralisées.
Grâce à des outils innovants comme l’utilisation de bots pour la signature de documents, la conformité basée sur des smart contracts et la possibilité d’intégrer des arbitres dans les processus décisionnels, le protocole se propose comme un modèle de référence pour le secteur blockchain.
Il reste à voir comment ces solutions seront adoptées à l’échelle mondiale et quels seront les développements futurs en termes de réglementation des DAO. Cependant, l’initiative de XDAO confirme l’intérêt croissant pour créer un cadre juridique clair et fonctionnel pour le monde de la décentralisation.