Crypto news : Une récente action en justice intentée par les autorités supervisant le processus de faillite de FTX vise à récupérer la somme de 935 millions de dollars.
Plus précisément, il est allégué que cette somme considérable a été transférée à la branche d’investissement de Bybit et à d’autres demandeurs peu de temps avant que FTX ne dépose le chapitre 11 en novembre 2022.
En outre, Bybit est accusée d’avoir utilisé les actifs de FTX déposés sur sa plateforme comme levier, dans l’intention de forcer le transfert d’environ 20 millions de dollars.
Summary
La branche d’investissement de l’exchange de crypto Bybit impliquée dans un différend financier avec FTX
Comme prévu, une nouvelle action en justice, déposée par les entités qui supervisent le processus de faillite de FTX, accuse Mirana Corp, une branche d’investissement de l’exchange de crypto Bybit, d’avoir exploité son statut de « VIP » pour recevoir la partie prédominante des 935 millions de dollars transférés peu de temps avant le dépôt du chapitre 11.
Plus précisément, l’action en justice allègue que ces transferts ont été effectués dans l’intention d’entraver, de retarder ou de frauder les créanciers actuels ou futurs de FTX.
Les administrateurs judiciaires de FTX soutiennent que les multiples transferts à Mirana Corp, Time Research et divers individus devraient être considérés comme frauduleux en vertu de la section 548(a)(1)(A) du code des faillites.
Ces transferts frauduleux constituent la base légale d’une demande de restitution de l’intégralité du montant transféré, plus les intérêts, au profit de la masse de la faillite des débiteurs.
Selon l’action en justice, Mirana Corp a reçu des actifs d’un cours de 837.815.847$, tandis que Time Research a obtenu 47.995.279$.
La créance sur les deux entités peut être soumise, en partie, à une « nouvelle valeur ultérieure », mais cela dépendra des dépôts restants sur les comptes FTX après les transferts préférentiels.
Les allégations contre Bybit
En outre, la poursuite n’accuse pas seulement la branche d’investissement de Bybit de traitement préférentiel frauduleux, mais allègue également que la plateforme d’exchange de crypto-monnaies refuse d’honorer les demandes de transfert des débiteurs FTX.
Au lieu de cela, il semble que Bybit aurait demandé le déblocage d’environ 20 millions de dollars que Mirana Corp n’a pas retiré avant que FTX ne désactive les retraits le 8 novembre 2022.
Les praticiens de l’insolvabilité affirment que FTX, par l’intermédiaire d’entités qu’elle contrôle, détient 125 millions de dollars d’actifs auprès de Bybit.
Bien que la propriété de FTX sur ces fonds ne soit pas contestée, l’action en justice prétend que Bybit retient ces actifs dans l’espoir d’influencer le processus de faillite.
Afin d’assurer le transfert des fonds vers les actifs des débiteurs, les administrateurs judiciaires de FTX ont déclaré qu’ils étaient prêts à poursuivre l’application judiciaire de leurs droits conformément au code de la faillite.
Lancement de Backpack Exchange par d’anciens dirigeants de FTX
Un certain nombre d’anciens cadres de FTX, y compris l’ancien avocat général Can Sun, un acteur clé dans l’affaire contre Sam Bankman-Fried, ont lancé une nouvelle plateforme de crypto appelée Backpack.
La plateforme, gérée par la startup Trek Labs, basée à Dubaï, vise à introduire un modèle d’exchange sécurisé et transparent, en tirant les leçons des erreurs du passé, avec une version bêta prévue pour le lancement.
Backpack Exchange adopte une approche innovante des exchanges, exigeant une approbation multipartite pour les transactions, ce qui donne aux utilisateurs plus de contrôle et de visibilité sur leurs actifs.
En outre, la plateforme se concentre sur les portefeuilles « d’autodétention » en utilisant l’informatique multipartite pour assurer une plus grande sécurité.
L’exchange, dirigé par Sun et un autre ancien employé de FTX, Armani Ferrante, vise une valorisation supérieure à 100 millions de dollars pour une participation de 10%.
En outre, d’autres anciens employés de FTX, dont Claire Zhang, l’ancienne adjointe de M. Sun, jouent un rôle clé dans la nouvelle plateforme.
M. Sun, qui a collaboré avec les autorités de régulation de Dubaï et signé un accord de non-poursuite avec les autorités américaines après la débâcle de FTX, contribue à donner de la crédibilité à l’entreprise.
Quant à Ferrante, qui dirige la société holding enregistrée dans les îles Vierges britanniques, il apporte au nouveau projet son expérience de FTX et son travail avec des portefeuilles de devises numériques, malgré la perte de fonds dans la chute de FTX.
