Récemment, l’organisation basée en Inde pour la défense des crypto et du Web3 a demandé l’adoption de mesures contre les entités offshore.
Le président de la Association Bharat Web3 (BWA) a envoyé une lettre au gouvernement indien le 16 décembre. Les bourses offshore ont été notifiées et ont deux semaines pour répondre à l’avis lié à la controverse.
Voici tous les détails ci-dessous.
Summary
Web3: l’Initiative de la BWA contre les entités offshore dans le monde crypto
Comme prévu, la décision du gouvernement indien de bloquer les URL de neuf échanges offshore, annoncée jeudi, a été prise en réponse à une demande officielle de l’organisme de défense des crypto et du Web3 indien.
Une lettre datée du 16 décembre, rédigée par le président de la Bharat Web3 Association (BWA), Dilip Chenoy, a été adressée au secrétaire du Département des Recettes du Ministère des Finances indien, Sanjay Malhotra.
Les échanges étrangers ont été notifiés et ont deux semaines pour répondre à l’avis de mise en cause du spectacle. Cela soulève des questions sur les actions qui pourraient être entreprises contre eux, selon une source anonyme.
Cependant, la lettre de la BWA proposait une période de grâce d’un mois pour que les échanges offshore s’enregistrent auprès de l’Unité d’Information Financière (FIU) de l’Inde, qui relève du Ministère des Finances.
Il n’est pas clair immédiatement si l’initiative de la BWA a déclenché l’action gouvernementale ou si celle-ci a été entreprise unilatéralement.
En mars, le ministère des Finances indien avait imposé aux entreprises de cryptomonnaies de s’inscrire auprès de l’UIF et d’adhérer à la loi sur la prévention du blanchiment d’argent (PMLA). Jusqu’à présent, 31 entités nationales se sont inscrites auprès de l’UIF.
Plus précisément, Binance, KuCoin, Huobi, Kraken, Gate.io, Bittrex, Bitstamp, MEXC Global et Bitfinex sont les échanges impliqués.
L’action entreprise par les entités locales liées aux cryptomonnaies contre les exchanges étrangers est inhabituelle et presque sans précédent, car habituellement les exchanges locaux ne sollicitent pas le gouvernement pour intervenir contre ceux offshore.
Cela se produit dans un contexte où les échanges de cryptomonnaies indiens luttent pour survivre.
Ils cherchent en effet à étendre leurs activités, suite aux lourdes taxes imposées par le gouvernement. En particulier, une taxe de 30% sur les bénéfices des cryptomonnaies et une taxe de 1% sur les transactions prélevée à la source (TDS).
La TDS sur le secteur crypto en Inde : pertes estimées à 420 millions de dollars
Un think tank ha analizzato in dettaglio come l’imposizione del Tax Deducted at Source (TDS) abbia spinto circa 5 milioni di trader di criptovalute in India a trasferire le loro transazioni all’estero.
Plus précisément, une estimation de pertes de chiffre d’affaires potentiel de 420 millions de dollars a été constatée à partir de juillet 2022.
Le rapport a révélé que les utilisateurs indiens ont transféré plus de 3,8 milliards de dollars de volume d’échanges des exchanges locaux vers les échanges internationaux en réponse aux controversées règles sur les cryptomonnaies.
La Bharat Web3 Association (BWA) a présenté une lettre demandant au gouvernement d’obliger les bourses offshore à établir une succursale ou une entité indienne.
De plus, il a demandé l’application du dépôt TDS à partir du 1er juillet 2022 et. En cas de non-conformité, de limiter l’accès via les magasins d’applications mobiles et de bloquer les adresses IP de ces plateformes. Il n’est pas encore clair si ces demandes auront des conséquences légales.
Les demandes d’égalité
La lettre de la BWA a souligné la nécessité de garantir des conditions d’égalité. Cela concerne notamment la taxation et le 1% de TDS, considérés comme des facteurs négatifs pour l’activité des cryptomonnaies en Inde.
Les échanges indiens, représentés par la BWA, demandent une période de 30 jours pour permettre aux traders de retirer leurs actifs avant toute restriction.
Rajagopal Menon, vice-président de WazirX, une importante plateforme d’échange de cryptomonnaies en Inde, a déclaré:
« Nous sommes confrontés au problème de 1% de TDS car cela impacte négativement notre activité. »
Sumit Gupta, co-fondateur et PDG de CoinDCX, a souligné l’engagement constant des échanges indiens, dirigés par la BWA, à garantir des conditions d’égalité.
Particulièrement alors que les investisseurs migrent vers des plateformes offshore qui échappent aux règles fiscales et au 1% de TDS.
Sumit Gupta a favorablement accueilli les récents pas de l’UIF IND vers les fournisseurs de services d’actifs numériques virtuels (VDA SP) offshore. Il les considère en effet capables de réduire les risques, de protéger les utilisateurs contre les potentielles fraudes et de favoriser le développement d’un écosystème VDA sécurisé.